Les yeux d'une veuve s'ouvrent sur une toute nouvelle façon d'aimer lorsqu'elle emménage dans une communauté fermée, mais un seul homme suffira-t-il à lui redonner goût à la vie ?
Lorsque Jane, une jeune veuve fortunée, se plaint de sa frustration sexuelle dans son groupe de soutien en ligne, elle obtient un peu plus que ce qu'elle avait prévu. Beverly, une autre veuve, suggère que ce dont Jane a vraiment besoin, c'est de changer d'air, et elle connaît l'endroit idéal...
En l'espace d'un mois, Jane a vendu sa maison en Floride et déménagé en amont à Winchester Drive, un riche lotissement sécurisé dans le Massachusetts. De l'extérieur, ça ressemble à n'importe quel autre quartier, mais cette charmante communauté de bord de mer cache une myriade de secrets.
Avec un mystérieux club libertin, un jardinier très serviable et un professeur de psychologie qui vient d'emménager dans le quartier, cet endroit a plus qu'assez d'hommes pour aider Jane à passer à la phase suivante de son processus de deuil.
Tout ce qu'elle voulait, c'était de s’amuser le temps d’un soir, mais elle découvre beaucoup, beaucoup plus. Jane doit tourner la page sur son passé, apprendre ce qu'elle veut vraiment de ces nouveaux hommes dans sa vie et trouver un moyen de faire en sorte que tout le monde trouve une fin heureuse.
General Release Date: 1st October 2021
Mes mains tremblaient.
— Je suis désolée.
Je parlais à l’homme allongé devant moi, mais surtout à mon défunt mari, dont le fantôme flottait probablement dans la pièce en ce moment même, sûrement amusé par mes ébats.
Je pouvais presque entendre la dérision légère dans sa voix alors qu'il me réprimandait. « Je te dis d'aller de l'avant après que je sois parti et tu trouves un gars sur Tinder ? » Je voulais lui dire que c'était impossible de l'oublier, qu'aucun homme ne pourrait jamais le remplacer, mais c'est le problème avec les morts, ils ne sont jamais là quand on a besoin de parler.
— Tu veux arrêter ? demanda l'homme très excité, très prêt à baiser, très pas mort dans mon lit.
— Non. S'il te plaît, je le veux, je répondis.
Je le voulais. J'avais vraiment, vraiment envie que ce gars me baise à mort. C'était juste, eh bien, gênant. Ce lit n'avait pas vu d'homme depuis la mort de David et franchement, ça me faisait un peu bizarre. Il fallait que j'arrête de déconner et que je m'y mette. Se remettre en selle, si on veut, ou dans ce cas, sur l'énorme bite.
Je déboutonnai sa chemise et l'ouvris, en raclant mes ongles sur sa poitrine, juste assez pour le faire grimacer. Le conseil de Beverly était parfait : se faire les ongles pour un rendez-vous était une idée sublime. Je me sentais beaucoup moins comme une mère de famille et plus comme une petite coquine sexy.
Les boutons de son jean s’ouvrirent avec facilité, révélant sa bite en un seul coup. Je n'avais pas eu besoin de l’enlever pour voir à quoi j'avais affaire - la bosse dans son pantalon ne laissait rien à l'imagination - mais, nom d'un chien, je n’étais pas déçue par la bête que j'avais libérée.
— Tu aimes ce que tu vois, hein ? dit-il, en me l'agitant sous le nez.
Je penchai pour l'examiner de plus près. Droit comme un cierge. Aussi impeccablement soigné que le reste de son corps. Je léchai, juste un avant-goût. Hmmm. Ça ira. Je le mis dans ma bouche, juste pour voir. Il était parfaitement ajusté. Faits pour s’entendre. Ses mains se posèrent sur ma tête, agrippant les racines de mes cheveux, mais le regard que je lui lançai les fit fuir.
Mes conditions - c'est ce que dont nous avions convenu. Si on le fait, on le fait à ma façon ou pas du tout. Je levai la tête.
— Tu as une capote ?
— Est-ce que j'en ai besoin ? Tu ne prends pas la pilule ?
— Quoi ? Je suis une veuve, putain.
— Ah ouais, désolé. C’est que j’ai l'habitude, tu sais, des femmes plus jeunes - elles sont toujours partantes pour un peu de bareback.
Dieu Jésus. Il sourit et me fut un clin d'œil. Pathétique. Je pris une profonde inspiration en pensant aux orgasmes.
Tu peux le faire, Jane - tire un bon coup et tu n'auras plus jamais à le revoir.
Il tendit un préservatif. Je le déchirai lentement avec mes dents et le fis glisser sur sa queue. Ça faisait un moment, mais j’avais toujours le coup de main. La prochaine chose à glisser sur cette bite serait moi et je ne pouvais plus attendre. Cela faisait huit mois interminables que mon mari avait quitté cette terre et, bon sang, une femme a des besoins.
Je grimpai le long de son corps et glissai sur lui. Pas besoin de préliminaires - j'avais pratiquement joui dans mon pantalon quand il m'avait embrassé à l'extérieur du restaurant.
Peut-être que j'avais 17 ans et que j'étais à nouveau vierge. Ou peut-être qu'il avait juste une grosse bite. Quelle que soit la raison, j’étais étroitement enroulée autour de lui et c'était incroyable.
Ce n'était pas une si mauvaise idée finalement.
Je montai et descendis sur lui juste assez longtemps pour fatiguer les muscles de mes jambes - environ trente secondes, pour être honnête, je n'avais pas vraiment fait de la gym ces derniers temps - puis je nous fis rouler, en mettant sa main sur mon clito.
— Fais-moi jouir, ai-je crié avant d’être envoyé au septième ciel, mais il poussa un petit cri, puis il s’effondra sur moi.
— Putain, c'était génial.
— Mais...
Mais, mon orgasme, espèce d'abruti.
— Je pense, non, je le sais. Je t'aime, Jane, il murmura. Puis, il commença à pleurer.
Je le repoussai et je marmonnai un truc comme quoi j'avais besoin d'une douche. Merde. Il était dans ma maison. Comment j'allais le faire partir ? J’ai remercié Madonna, la sainte patronne de la libération sexuelle, d'avoir eu la prévoyance de vendre ma maison quelques jours avant ce rendez-vous désastreux. J'allais bientôt déménager dans le Massachusetts, aussi loin de cet idiot que le camion de déménagement pouvait m'emmener.
Je descendis, me servi un grand bourbon, sec, et j'allumai mon ordinateur portable. Je cliquai sur mon groupe de réseaux sociaux, j'entrai mon mot de passe et je commençai à taper : « Putain les filles, vous n'allez jamais croire ce qui vient de se passer ».